Une histoire …
(sans) avec fin
Vendredi 14, notre aventure touche à sa fin, 1 mois et demi pour les filles et moi et 2 mois pour Michel de vie (intensive) en Martinique. Nous décollons d’Aimé Césaire à 22h30 pour arriver à Montpellier à 17h05. Nos valises sont prêtes elles sentent les épices, la vanille, les maracujas… le soleil et le sable blanc d’ici. Dans nos valises , il y a aussi ce qu’on a voulu ramener d’ici un petit quelque chose qui signifie pour nous la Martinique; pour Michel un coquillage lambi (tu m’étonnes un truc où il y a eu à manger dedans), pour Louise une calebasse avec un poisson rose avec des paillettes (comme celle qu’elle a peinte au club) et pour moi … un parapluie avec écrit Martinique dessus pour ne plus me plaindre de la pluie en Métropole …
Aventure, il n’y a pas d’autres mots … nous en retirons tous les 5 des points positifs et négatifs…
Pour les filles
En Martinique elles ont appris à se tenir assises, à manger des petits morceaux, des boudoirs, des petits Lu, gouté du chocolat. Elles ont pris leur premier bain de mer (et là on se dit qu’après la mer des Caraïbes, elles vont faire les difficiles dans la Méditerranée.), mangé du sable … Elles commencent à jouer ensemble et son cliente des pitreries de Louise.
Louise sait reconnaitre un palmier, un frangipanier, un cocotier, un colibri, a appris à dire « boucles d’oreilles », nage avec la tête sous l’eau et regarde avec son « maxe » (masque), a mangé de la langouste, des maracujas, de l’ananas et des tonnes d’avocat…
Michel a découvert, une autre vie, une autre culture, un autre mode de travail (…) n’a jamais mangé autant de fruit de sa vie, a appris a faire du poulet boukané, a conduit une boite auto, une pelle mécanique, un rouleau compresseur, un manitou, une batteuse à pieux, a appris quelques mots de créole … (et ne lui reparlez JAMAIS de PA NI PWOBLEM)
Quand à moi, j’ai aussi découvert une autre « art de vivre », d’autres gens, une autre manière de penser, un monde qui tourne moins vite ( et je me demande encore comment mon boss a survécu 6 mois aux antilles) je deviens une pro en tétris de valise, j’ai des mollets plus musclés, je sais faire des accras, des blanc manger coco, du punch coco …
Ce qui me manquera ici, la douceur des températures, les cocotiers, les palmiers, les cheveux blonds de Louise sur ses épaules dorés, les petons de mes filles dans le sable, les maracujas. Je suis en revanche contente de laisser les moustiques, la réception de Pierre et Vacances, l’humidité permanente et …. la pluie.
Par contre il me tarde de retrouver nos familles, nos amis, nos voisins, Olive, raconter tant de choses, ma machine à laver 7 kg, mon aspirateur, internet à la maison, les légumes, les week end (de 2 jours ) en famille..
On enfille nos jeans, nos chaussettes … plus que quelques heures et nous rentrons chez NOUS.